Dr. György SEBESTYÉN
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La galaxie Gutenberg et la culture digitalisée
(La transition á une novelle politique d'information en Hongrie)
Dans les milieux académiques et dans les établissements de
recherche la tradition et la transition sont en général étroitement
liées. Cette affirmation signifie que les bibliothécaires
d'une part et les chercheurs d'autre part doivent être à la
fois conservatifs et innovatifs. Nous savons que la recherche scientifique
aussi bien que l'éducation supérieure devaient et doivent
en permanence marcher avec le 20e siècle, relever le défi
de cette période sans précédent et se tenir à
la cadence souvent infernale du développement scientifique et technologique.
L'autre aspect caratéristique du progrès de notre siècle
consiste à la modérnisation continuelle du traitement et
de la recherche des informations et cette modérnisation perpétuelle
est devenue inséparable d'une infrastructure de plus en plus sophistiquée,
par conséquent, nous autres aussi, bibliothécaires, comnme
d'ailleurs tous les métiers, se trouvons forcés par la loguique
des événements à travailler dans un environnement
qui devient fatalement de plus en plus automatisé. Toutes ces nouvelles
applications et innovations techniques conduisent à des changements
vraiment dramatiques dans le rôle de tous les types de bibliothèques,
mais surtout dans le fonctionnement des bibliothèques académiques
et universitaires.
Comment peuvent les bibliothécaires acquérir toutes les nouvelles
adresses et compétences qui sont indispensables dans les milieux
automatisés des bibliothèques modernisées? Comment
peuvent les bibliothécaires devenir vraiment efficace dans ces nouveaux
contextes? Quels sont les critères les plus importants pour évaluer
leur efficacité? Que doivent faire les écoles de bibliothécaires
pour bien former la future génération de nos confrères
afin de mettre à la disposition des bibliothèques modernisées
un personnel vraiment à la hauteur des temps modernes?
Les réponses données à toutes ces questions sont absolument
cruciales. Il est difficile de nier en même temps que la formation
supérieure des bibliothécaires se trouve actuellement dans
un état d'incertitude et une certaine hésitation, même
confusion règnent dans ces milieux, j'ajoute que non seulement dans
mon pays, mais en général et plus ou moins dans le monde
entier. Les scénarios traditionnels se révèlent très
souvent incomplet et insuffisant. Et cela n'est pas un hasard car selon
certains avis bien fondés les compétences les plus indispensables
se sont transférées récemment dans le domaine de l'automatisation,
du maniement des ordinateurs et des recherches dans les bases de données
CD-ROM et en mode direct. Il est indéniable que le marché
des informations électroniques représente un domaine extrêmement
complexe pour notre profession. Dans cet "Âge de l'Information"
les développements rapides des nouvelles technologies et en particulier
les télécommunications informatisées offrent un large
éventail d'informations et de médias électroniquement
accessibles. Nous devons constater qu'un vrai jungle des produits d'information
électronique est apparu dans lequel souvent règne la loi
du jungle et vraiment seuls les experts sont capables d'identifier les
produits fiables et trouver les informations qui répondent exactement
aux besoins du consommateur.
En plus, en Hongrie, un pays endetté et ayant peu de ressources,
le défi fondamental des bibliothèques consiste à trouver
des solutions économiques, très économiques, une activité
qui est d'ailleurs partout le lot commun et le combat quotidien des bibliothèques.
Comment fournir à nos clients l'information qui devient de plus
en plus sophistiquée et haute-technologie dépendant alors
que nous fonctionnons dans une période ou le budget se diminue et
se dévalorise en permanence? En bref, comment faire plus avec moins?
C'est la grande question.
Et c'est en cherchant et en donnant la réponse à cette grande
question que nous arrivons directement au sujet principal de ma conférence,
notamment aux réseaux d'information électronique. Il faut
tout de suite ajouter que ces réseaux sont représentés
à notre Département de Bibliothéconomie et d'Informatique
en particulier par l'Internet.
Pourquoi l'Internet? Primo, parce qu'il rend accessible un très
grand nombre de sources d'information qui sont d'une variété
et d'une complexité impressionnante en sorte qu'elles sont capable
de satisfaire tous les critères définis ci-dessus, sous le
soit-disant jungle d'information. Secondo, parce que l'utilisation de l'Internet
est pratiquement gratuite dans les milieux académiques et universitaires,
en plus, une très grande quantité des produits accessibles
sur l'Internet sont aussi absolument gratuits.
Et on peut encore mentionner un éventail d'autres avantages qui
s'ajoutent aux deux premiers grands mérites de l'Internet. Comme
un réseau de communication mondial, il offre de différentes
façons de localiser et de retrouver l'information, puis de prendre
contact avec un nombre presqu'infini d'individus et d'institutions. L'Internet
connecte plus de 30 millions d'utilisateurs. Ces dimensions internationales
et mondiales, son accès facile et tous azimuths, sa fiabilité,
sa maniabilité simple et facile, enfin sa gratuité rendent
tous l'Internet un outil formidable. Pourtant, certains sceptiques auraient
raison dans une certaine mesure de dire que c'est trop beau pour être
vrai.
Réfléchissons un peu sur ces propos de doute méthodique.
En effet, on dit souvent de l'Internet qu'il est l'autoroute numéro
un de l'information électronique, (les Américains ont inventé
l'appellation "information highway" et cette appellation
est devenue tellement à la mode que même les vendeurs de gadgets
les plus ordinaires la répètent comme des pérroquets).
Mais si nous acceptons ce terme d'autoroute, il faut tout de suite dire
que c'est une autoroute mondiale où il n'y a de péages. Quel
avantage alléchant, au moins à premier abord, une autoroute
gratuite, par surcroît une autoroute mondiale accessible pratiquement
à tout le monde, c'est vraiment la fête permanente, ou plus
exactement la fête ambulante comme écrivait Hemmingway de
Paris. Seulement les Français savent d'expérience que les
fêtes associées aux autoroutes signifient, hélas, signifient
inexorablement les embouteillages, et je sais par expérience que
ce sont les embouteillages les plus infernaux dans lesquels pour chaque
demi-mètre d'avance il faut attendre les minutes les plus amères
de notre existence. Il faut admettre que les heures d'affluance existent
sur l'Internet aussi, p. e. les bases de données de DIALOG ne répondent
dans le délai normal que jusqu'à 10 heures du matin à
notre département. Le réseau X.25 est rapide et efficace
toute la journée, mais à un prix inabordable pour les cercles
universitaires.
Malgré les inconvénients décrits ci-dessus, il reste
pas mal d'avantages qui doivent être exploités au maximum.
Comment cette exploitation se fait-elle en Hongrie, et plus précisément
dans le cadre des bibliothèques?
Les techniques de base recommandées comprennent avant tout l'utilisation
des postes électroniques, l'inscription à des listes de discussion
et à des bulletins électroniques, avoir accès aux
différentes sources d'information partout dans le monde, utiliser
le FTP [File Transfer Protocol], obtenir des copies de fichiers textuels
et iconiques. L'objectif principal est de maîtriser les outils de
recherche de l'Internet, afin d'indentifier, localiser, utiliser un grand
nombre de catalogues OPAC, journaux électroniques, archives électroniques,
bases de données locales, bases de donnée de texte intégral,
systèmes de distribution électronique de document, etc.,
en bref une gamme complète de services qui appartiennent à
la soit-disant "bibliothèque virtuelle". Les procédures
énumérées ci-dessus doivent être complétées
par les multi-médias et les technologies du traitement numérique
de l'information iconique et tout ce qui est en rapport avec le son. Pour
pouvoir naviguer sur les différents réseaux incorporés
par l'Internet, surtout Gopher, un système de gestion de bases de
données textuelles distribuées fonctionnant sur le principe
de client-serveur, puis Verinica, WWW [World Wide Web] ainsi que le réseau
hongrois du Projet du Développement de l'Infrastructure Informatique
sont les mieux utilisés.
Après cette courte présentation générale de
toute la problématique de l'Internet en Hongrie, je n'ai pas l'intention
de m'attarder plus longtemps avec les détails techniques qui le
concernent, il y a d'excellents manuels imprimés aussi bien qu'électroniques
pour traiter ce sujet. Je voudrais me limiter à certaines questions
fondamentales qui concernent ses applications potentielles dans notre pays,
et plus généralement dans toute l'Europe de l'Est. Les experts
occidentaux avertissent que partout dans le monde, y compris les pays les
plus développés, les bibliothèques et les centres
de documentation seront incapables de survivre si elles commettent la faute
fatale d'ignorer l'Internet. On n'est plus permis même de sousestimer
son importance et s'imaginer que son utilisation aura lieu dans un avenir
plus ou moins lointain. L'Internet est "ante portas" et
le problème est que beaucoup d'institutions ne se préparent
pas à son introduction et se trouvent complètement dépourvues
quand le progrès les forcent définitivement et inévitablement
à faire usage de ce réseau. Personne ne peut plus se permettre
ce retard fatal, mais malgré les cris d'alarme des experts télématiques
il n'est pas encore claire pour tous les bibliothécaires que pour
acquérir une exploitation exhaustive, multiple et souple de ce réseau,
on a besoin d'une période de formation assez longue fastidieuse.
Comment concevoir et mettre en pratique la formation des bibliothécaires
pour les tâches liées à l'Internet? Quel serait le
scénario idéal?
Les bonnes réponses à ces deux questions sont très
décisives pour le succès de la formation supérieure
des bibliothécaires. D'autant plus que ce domaine vraiment révolutionnaire
de la formation est absolument inséparable de la politique bibliothéconomique
et d'information de notre pays. Ajoutons que tous ces problèmes
sont aussi absolument inséparables du processus d'intégration
de la région de l'Europe Centrale et de l'Europe de l'Est au monde
occidental. Par conséquent, quand j'essayerai de trouver les réponses
à nos deux questions les plus importantes posées ci-dessus,
je m'efforcerai de donner une analyse correcte de la situation hongroise
et la préparer dans le cadre des intentions d'intégration
régionales et dans le contexte des disponibilités d'accueil
occidentales.
Cela signifie qu'il y a deux axes principaux de mon analyse: le premier
concerne les efforts d'intégration régionaux, le deuxième
la disponibilité occidentale.
Commençons par l'axe premier (v. Tableau 1)
qui représentent tous les cadres contextuels dans lesquels s'effectuent
les évaluations des bénéfices espérés
de l'utilisation de l'Internet. Pour cette évaluation il est utile
de rappeller les recherches faites par le German Gesellschaft für
Mathematik und Datenverarbeitung (GMD) et le Centre International de l'Information
Scientifique et Technique de Moscou1.
L'importance des recherches allemandes et russes est bien soulignée
par le fait qu'elles ont été financées par le Ministère
fédéral allemand de l'économie. L'enqête a examiné
2000 bases de données créées en Europe de l'Est mais
dans leur conclusion les chercheurs regrettaient que les réseaux
et les autres outils donnant accès à ces bases de données
manquaient ou étaient complètement insuffisants.
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Tableau 1:
L'axe 1 de notre analyse: les efforts d'intégration hongrois aux
services documentaires occidentaux
Malheureusement ces conclusions négatives sont en partie valables
pour les conditions hongroises aussi, toutefois, je suis de l'avis que
nous n'appartenons pas aux catégaries les plus défavorisées.
Connaissant les retard de l'Europe de l'Est, on a fait d'importants efforts
en Hongrie pour mettre sur pied une véritable politique d'information
et pour élever cette politique au niveau d'un contrôl gouvernemental
cohérent et global. Un Comité de travail pour l'information
bibliographique a été créé, comprenant les
représentents des gestions des bibliothèques les plus importantes,
de l'Association hongroise des bibliothécaires ainsi que ceux de
l'Académie des sciences. Ce comité a élaboré
donc un plan national global pour le système d'information hongrois
et l'a soumis en 1993 au Comité du politique scientifique du gouvernement2.
Ce plan souligne en particulier l'importance décisive d'améliorer
notre accès au réseaux nationaux et internationaux, qui prouve
bien le bien fondé de notre analyse.
Encouragé par ces plans nationaux le gouvernement a pris certaines
initiatives concrètes pour améliorer la situation. Le Ministère
de l'éducation et des affaires culturelles a lancé un programme
pour créer le réseau informatique des bibliothèques
universitaires3. En 1993 on pouvait déjà
récapituler les premiers résultats. Trois universités
hongroises, Eötvös Roland Université de Budapest, Semmelweis
Université de Médecine de Budapest et Université Politechnique
de Miskolc ont créé ensemble un réseau coopératif
pour leurs bibliothèques qui a reçu l'acronyme ELEMSO4.
(Cet acronyme est composé par les deux premières lettres
des universités concernées.) L'objectif principal de cette
coopération est de construire un système commun d'automatisation
et d'information fondé sur un réseau. Après une enquête
exhaustive sur le marché international le système Marquis
a été selectionné qui appartient à la génération
nouvelle des systèmes intégrés et est un produit du
Dynix.
Comme nous pouvons voir le projet ELEMSO concerne directement notre université.
Mais une autre entreprise importante s'est effectuée aussi à
notre département dans le cadre d'un TEMPUS [Trans-European Mobility
Scheme for University Studies] projet financé par la Communauté
européenne5,6.
Grâce à ce projet nous avons modernisé nos programmes
d'enseignement et créé deux laboratoires d'ordinateurs connectés
à un réseau LAN [Local Area Network] et à l'Internet7.
Ainsi nous avons 28 ordinateurs que nous pouvons lancer sur la grande autoroute
internationale de l'information quand nous en avons besoin ou envie.
Outre les politiques d'information officielles ou universitaires nous devons
aussi nous occuper des activités plus ou moins spontanées
des associations professionnelles hongroises. Les activités de ces
associations sont très importantes parce que dans notre pays il
y a environ 1000 de bases de données encadrées dans des bibliothèques
et beaucoup d'elles sont accessibles sur l'Internet. Il y a aussi plusieurs
milliers d'archives publiques dont les programmes partagés sont
encore plus nombreux. Il est claire que les producteurs et les utilisateurs
de ces bases de données veulent se connaître le mieux possible
et non seulement à travers les réseaux électroniques
mais dans le cadre des rencontres personnelles. Jusqu'ici il y avait plusieurs
grandes conférences nationales en Hongrie sur les réseaux
et à ce propos je dois souligner que la section des utilisateurs
a consacré la majorité de ses textes à l'Internet.
À cet égard les experts hongrois peuvent être classés
grosso modo en deux grandes catégories: d'une part dans celle des
"navigateurs", ceux qui veulent toujours aborder de nouveaux
rivages, des sources d'information jusqu'alors inconnues dans notre pays,
d'autre part il y a le groupe des "collectionneurs" qui
essayent de traiter et d'accumuler la plus grande masse d'information8.
Après cette brève récapitulation des conditions est-européennes
et hongroises je voudrais passer au deuxième axe de mon analyse
qui représente la disponibilité occidentale à nos
efforts d'intégration (v. Tableau 2).
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Tableau 2:
L'axe 2 de notre enquête: Producteurs, utilisateurs et sources internationaux
d'information
Je pense que toutes les organisations professionnelles compétentes
sont pleinement conscientes du fait que le processus d'intégration
a l'Europe occidentale est d'une importance primordiale. Les organisations
intergouvernementales les plus importantes, comme p.e. l'UNESCO, le conseil
de l'Europe, le CCE (Comission des Communautés européenees)
ont tous admis la nécessité impérative d'une nouvelle
politique internationale pour les bibliotheques et les contres documentaires.
Nous savons bien que l'UNESCO a joué un rôle décisif
dans ce processus quand elle a créé il y a plus de vingt
ans le programme UNISIST. Plus récemment, dans le cadre du PGI (Programme
Général d'Information) de l'UNISIST on travaille en permanence
sur le perfectionnement du logiciel CDS-ISIS qui sert a gérer les
bases de données. Ce logiciel est concu pour travailler sur des
réseaux soit nationaux, soit internationaux, et meintenant il a
des capacités de servir un grand nombre d'utilisateurs. Grâce
a une initiative hongroise, les efforts actuels de l'UNESCO se portent
sur le développement d'une nouvelle version du CDS-ISIS permettant
son fonctionnement sous le systeme d'opération UNIX. Un autre programme
de l'UNESCO, l'IIP (Intergovernmental Informatics Program) tend a améliorer
sur le plan international les échanges d'information parmis les
divers centres de documentation.9
Comme nous pouvons constater, le développement des réseaux
internationaux est tres vigourensement soutenu par l'UNESCO. Des raisons
similaires ont motivé le Conseil de l'Europe qui a inauguré
sa bibliotheque et centre d'information a Budapest en 1992.10
Une attention particuliere doit etre accordée aux efforts du
CCE dans ce domaine. Il y a un développement tellement rapide sur
le marché électronique européen que le CCE a reconnu
le besoin urgent de donner toutes les informations et assurer toutes les
infrastructures télématiques pour une meilleure connaissance
de ses activités. Pour ces raisons le CCE a besoin d'un large réseau
international utilisé en mode direct et aussi facilement et simplement
que possible et en plus, par le plus grand nombre d'utilisateurs. Au centre
des préoccupations stratégiques du CCE l'ECHO (European Comission
Host Organisation) doit etre mentionné qui est une organisation
non-lucrative et fonctionne dans le cadre du IMPACT (Information Policy
Market Policy Actions) programme. (Je ne m'occupe pas des entreprises commerciales,
mais il faut rappeller qu'il en existe un grand nombre dans ce contexte
aussi.) ECHO offre environ 20 bases de données avec des services
tres efficaces pour les utilisateurs comme p. e. le CCL-TRAIN (Common Command
Language) pour leur formation. Pour assurer l'acces a tous ces services
a travers le monde entier l'Internet offre un potentiel extraordinaire!11
Il faut ajouter a ce tableau international les acces offerts
par certaines des bases de données et des bibliotheques les plus
importantes du monde: en Hongrie en particulier le DIALOG, 12
la Bibliotheque du Congres de Washington (Library of Congress)13,
WLN (Washington Library Network) 14
and OCLC 15
sont les plus connus. (J'ajoute que dans le cas des entreprises commerciales
comme le DIALOG ou l'OCLC l'acces gratuit ne donne pas droit a des services
intégraux, il ne s'agit que des «échantillons».
Dans cet environnement de plus en plus élargi, le développement
des consommateurs d'information hongrois ne cesse d'augmenter. Cette constatation
est valable aussi bien d'un point de vue quantitatif que qualitatif. On
estimait en 1995 a 30-40 milles le nombre de la communauté hongroise
qui est reliée par une relation électronique réguliere
d'une part a des partenaires nationaux, d'autre part a des grands réseaux
internationaux. Ces relations électroniques sont vitales pour la
modernisation et le développement futur de la recherche scientifique
et de l'enseignement supérieur en Hongrie. Le réseau national
HBONE (Hungary-BONE) assure un acces fiable aux grands réseaux internationaux
comme EuropaNET et Ebone. Au début une certaine priorité
avait été donnée au systeme CCITT X25, mais le HBONE
permet maintenant une application intégrale de la technique IP et
une utilisation directe des services offerts par l'Internet (en particulier
ftp, telnet, Gopher, News, WWW).16
Cette enquete a essayé de passer en revue les possibilités
offertes en Hongrie par les réseaux nationaux et internationaux
et une attention particuliere a été accordée a l'Internet.
Il est claire que l'Internet a certains atouts maitres dans beauxoup de
cas mais on ne doit pas le considérer comme un outil magique qui
résoudra d'emblée et par surcroit presque gratuitement tous
les problemes de la région est-européenne. Pour les entreprises
commerciales qui doivent vivre et s'enrichir de la vente de l'information,
qui doivent rester compétitifs tout le temps, l'Internet n'est pas
toujours l'outil approprié. Par contre, les avantages académiques
de l'Internet sont incontestables dans une région ou des changements
économiques gigantesques doivent etre effectués avec des
ressources souvent tres limitées. Les bibliothécaires et
les informaticiens hongrois sont prets a bénéficier au maximum
de ce réseau vraiment fantastique.17
1 COURAGE, M.A. -
BUTRIMENKO, A.: Elektronikus információszolgáltatások
Kelet-Európában - adatbázis-előállítás
és használat. (Electronic information services in Eastern
Europe. Database production and use.) = Tudományos és Műszaki
Tájékoztatás, 41. vol. 1994. 11-12. no. p. 457-462.
2 RÓZSA GY. -
HORVÁTH, T.: Az országos szakirodalmi információpolitika
előzetes rendszerterve és környezete. (National Information
Policy in Hungary: preliminary system plan and its environment.) = Tudományos
és Műszaki Tájékoztatás, 41. vol. 1994.
10 no. p. 387-390.
3 MARTOS, B. - SPRINGER,
F. - TÉTÉNYI, I.: Magyarországi könyvtárak
számítógép-hálózati infrastrukturális
ellátása. Helyzetelemzés és fejlesztési
javaslat. (Computer network infrastructure of libraries in Hungary, State-of-the-art
report and development proposals.) = Tudományos és Műszaki
Tájékoztatás, 40. vol. 1993. 9-10. no. p. 391-398.
4 MOHOR, J. - SZELLE,
B.: ELEMSO: összefogás három egyetem könyvtári
rendszerének megújításáért. (ELEMSO:
a joint project for the development of the library information system of
three universities in Hungary.) = Tudományos és Műszaki
Tájékoztatás, 41. vol. 1994. 7-8. no. p. 289-293.
5 BLUMENDORF, P.: Az
ELTE hároméves TEMPUS projektjének mérlege.
(Assessment of the three-year TEMPUS project in Roland Eötvös
University, Budapest, (ELTE). = Tudományos és Műszaki
Tájékoztatás, 41. vol. 1994. 3-4. no. p. 120-125.
6 FÜLÖP, G.:
Információs szakemberek Magyarország számára
- TEMPUS segítségével Európába. (Information
specialists for Hungary - a summerizing evaluation of the TEMPUS programme.)
= Könyvtári Figyelő, 3. (39.) vol. 1993. 4. no. p. 561-571.
7 DARÁNYI S.:
- LÁDI, L.: A TEMPUS és a Könyvtártudományi-Informatikai
Tanszék gépesítése. (TEMPUS and the creation
of computer laboratories at the Department of Library and Information Science
of Roland Eötvös University of Budapest (ELTE).) = Tudományos
és Műszaki Tájékoztatás, 39. vol. 1992.
9. no. p. 215-220.
8 KOKAS, K.: Networkshop
'94: konferencia a számítógépes hálózatokról.
(Networkshop '94: conference on computer networks.) = Tudományos
és Műszaki Tájékoztatás, 41. vol. 1994.
7-8. no. p. 302-307.
9 VÁSÁRHELYI
P.: Az UNESCO tevékenysége az információ területén
1994-1995-ben. (UNESCO's activities in the area of information in the years
of 1994-1995.) = Tudományos és Műszaki Tájékoztatás,
41. vol. 1994. 3-4. no. p. 135-137.
10 KOVÁCS, K.:
Felavatták az Európa Tanács budapesti információs
központját. (Inauguration of the Information Centre of the
European Council in Budapest.) = Könyvtári Levelezőlap,
2. vol. 1992. 4. no. p. 13-24.
11 SZAUER, A.: Elektronikus
adatszolgáltatások az Európai Közösségek
Bizottságában. (Electronic information services in the Commission
of the European Communities.) = Tudományos és Műszaki
Tájékoztatás, 41. vol. 1994. no. 5. p. 194-197.
12 PRITCHARD, D.A.:
Dialog on the Internet. = NFAIS Newsletter, 34. vol. 1992. 10 no. p. 112.
13 Online access to
the Library of Congress automated information files over the Internet.
= Database, 16. vol. 1993. 2. no. p. 15.
14 WLN offers access
to the Internet. = Advanced Technology Libraries, 22. vol. 1993. 1. no.
p. 4.
15 OCLC's linking strategy:
Internet and NREN. = The Electronic Library, 10. vol. 1992. 6. no. p. 371-373.
16 Bálint L.:
A kutatás, fejlesztés, felsőoktatás, könyvtárak
és közgyűjtemények információs infrastruktúrája:
eredmények és tervek. (L'infrastructure informatique de la
recherche, du développement, de l'enseignement supérieur,
des bibliothèques et des collections publiques: des résultats
et des projets.) = Tudományos és Műszaki Tájékoztatás,
42. vol. 1995. 11-112. no. p. 415-426.
17 BAKONYI, G. - DRÓTOS,
L. - KOKAS, K.: Navigáció a hálózaton. (Navigation
over the network.) Budapest, IIF, 1994.